Pulps N°2
Une recette miracle explique cette immédiate réussite : le travail. Leloup est un laborieux ne livrant une planche que lorsqu’il l’estime parfaite, recomposant sans cesse son scénario de base selon les nécessités de suspense de la planche, ne reculant devant aucune difficulté. Corollaire : une production réduite de quatre planches (cinq maximum) qu’il livre avec régularité à chaque fin de mois avant de retourner à son travail, s’effaçant pour que son oeuvre progresse mieux. Leloup est peut-être le dessinateur que l’on voit le moins, une riche nature vivant pour et par son héroïne, s’attachant peu aux colifichets de la gloire et aux promotions personnelles. Il est de la race des Salvérius et Malik, de ceux sur lesquels on peut réellement compter pour l’avenir pour autant que la fatalité ne les frappe. Souhaitons-lui une carrière aussi abondante que celle des dessinateurs pour lesquels il a longtemps oeuvré !
Th. MARTENS
Un commentaire
Corinne COUDERC
Très bel article même si l’on en voudrait encore plus.
Merci