LES 3 SOLEILS DE VINÉA

Image d'introduction de l'album

Après une escale autour de Saturne, Khāny et le trio, vont essayer de rallier la planète Vinéà situé dans la galaxie M33. Grâce à une navette intergalactique qui se déplace à une vitesse très supérieure à celle de la lumière, ils vont rejoindre Vinéa en à peine 2 mois. Mais que reste t-il de cette planète après le cataclysme?

Couverture Spirou

Date de sortie : 1976

Editions : Dupuis

ISBN : 2-8001-0671-9

Numéro Spirou : 1932 à 1953

C'est Super!
• Voici une esquisse d’une des cases de cet album. Merci à Richard Gendron pour ce document.

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• Cet album regorge d’imagination. On y est, on fait le voyage avec eux. Vous apprécierez les paysages de Vinéa qui, bien qu'étant d’une nature plutôt hostile, ne laissent pas indifférent.
C'est Bizarre!

• Voici des calculs intéressants obtenus avec ChatGPT : La distance entre notre système solaire et la galaxie M33 est d'environ 2,7 millions d'années-lumière. Si vous pouviez parcourir cette distance en 63 jours, comme notre héroïne, votre vitesse moyenne serait d'environ 4,6 millions de fois la vitesse de la lumière. Si vous pouviez parcourir la distance du diamètre de la Voie lactée à cette vitesse hypothétique, cela vous prendrait environ 100 000 années-lumière / 4,6 millions = environ 0,02 années-lumière, soit environ 7,3 jours.

Les interrogations!

• D’un point de vue technique, le mode de transport imaginé par Roger Leloup pour rallier la terre à Vinéa laisse matière à discuter. Cela dit, il tient la route dans le sens ou la vitesse de la lumière est dépassée dans un milieu vide, vide dans le sens de vide absolu.

Nombre d'étoiles décernées par nos membres pour cet album Note 4.38
34 Vote(s) (Note exacte: 4.38/5)
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11 commentaires

  • Lucterios

    C’est le premier album que j’ai acheté et peut-être celui qui m’a marqué le plus. Voyager dans l’espace, découvrir une autre planète est un rêve enfin accessible. Cela paraît vraiment réel, même si la technologie de la navette intergalactique n’est pas forcément la plus plausible. Qu’importe ! On y croit. Combien de fois ai-je rêvé de faire le voyage en compagnie de Khâny et de Vynkha jusqu’à la station de Saturne ? Quand je savais qu’un nouvel album vinéen allait sortir, je refaisais encore le trajet…

  • Thalie

    Les “albums vinéens” ne sont pas mes aventures préférées, mais les 3 soleils est de loin mon préféré… c’est un peu “on a marché sur la lune” de Yoko… une aventure dans l’univers qui nous offre des paysages grandioses et la découverte d’un nouvel univers !

  • Fred Belmont

    Sans conteste l’un des meilleurs albums de Yoko Tsuno, Leloup nous dévoile une aventure interstellaire de toute beauté avec un scénario excellent à faire saliver Valérian! Tous les détails techniques et scientifiques sont cohérents : le lecteur découvre la planète Saturne et son cortège de lunes 5 ans avant les images de Voyager 1, les vaisseaux sont fascinants, la phase de redécouverte demeure haletante et le concept des soleils artificiels s’apparente à du Akira avant l’heure! On a du mal à croire que cet album provient de la Belgique rétrograde des années 70 tant il n’a rien à envier aux mangas et autres comics de Science-Fiction!

  • mandrak

    idem que lucterios, cependant c’est chez un copain qui l’avait et qui me la offert, n’ayant pas été contrairement à nous accrocher par l’univers de Yoko.
    Car ce fut pour moi une révélation dans le domaine de la SF, auparavant ce fut celui de Dune de Franck Herbert, l’amitié,l’aventure, la découverte tous ce que j’aime.

  • frac

    Comme pour Lucterios, il s’agit du premier Yoko Tsuno que j’ai eu (et du seul pendant bien des années, raison pour laquelle j’étais capable de réciter certaines pages de dialogue rien qu’en lisant la première bulle).
    Pour moi aussi, c’est le préféré de tous les albums, Vinéens et autres (je préfère en général les Vinéens). Il m’a fait rêver par cette découverte d’un nouveau monde, par ce passage des histoires vinéennes terrestres aux histoires vinéennes sur Vinéa, par… je ne sais pas exactement quoi, mais c’est ça la magie ! smiley
    Merci Roger. smiley
    frac

  • Pirouette

    Celui là je l’ai lu, relu et relu! C’est vraiment celui que je préfère, il est émouvant, avec de l’action, du mystère, bref, je crois que je le relirai encore souvent!

  • Gobol

    Les Trois soleils de Vinéa, pour moi, c’est le retour à la maison. C’est aussi la découverte d’un monde au sens propre (la bd), et par Yoko, de Vinéa, et aussi la re-découverte par Khany et Poky de leur propre monde. Un voyage époustoufflant, tellement cohérent qu’on se demande pourquoi on ne peut pas y aller, là, maintenant, tout de suite… Un album parmi mes préférés (à égalité, je crois avec tous les albums d1er au quatorzième sans trop de distinction).

  • Yann

    C’est probablement l’album de bande dessinée, toutes séries confondues, qui m’a fait le plus révé.
    Je n’était pas encore fan de science-fiction, en fait je ne savais pas lire depuis longtemps quand je suis tombé sur la série des Yoko Tsuno, empilés sur le buffet dans la chambre de mon plus jeune oncle. Il était lui meme adolescent et vivait toujours chez mes grand-parents à l’époque. Ma grand-mère avait l’habitude de nous lire des BD des Schtroumphs et de Johan et Pirlouis à moi et à mon frère, et c’est complètement par hasard que les Yoko Tsunos ont été parmi les premières séries que j’ai entrepris de lire, ou plutôt décrypter, par moi-même.
    Les trois soleils de Vinea est le premier album que j’ai saisi par hasard dans la pile, et la couverture m’a donné immédiatement envie de savoir de quoi il retournait, mais ayant remarqué qu’il s’agissait du numéro 6, j’ai repousser mon impatience et cherché le numéro 1… A la fin du Trio de l’Etrange, je me rappelle d’avoir été saisi de cette auto-satisfaction enfantine pour avoir réussi une nouvelle prouesse — lire un livre tout seul ! — et aussi une certaine surprise, celle d’avoir tiré de l’histoire elle-même, même si je n’avais pas tout compris, presque plus de plaisir que celle que je tirai de mon égocentrique fiereté de bambin. C’est avec ravissement que j’ai décrypté les suivants les uns après les autres, nourrissant mon impatience jusqu’à atteindre enfin ce numéro six: voyage vers Saturne, déjà grandiose, qui se mue en expédition intergalactique, retour aux origines pour une civilisation naufragée, le tout agrémenté de machines millénaires (millionaires) oubliées y compris des descendants restés sur place… Par delà les albums suivant et les années j’ai gardé un faible l’ensemble des aventures vinéennes de Yoko, mais c’est cet album qui pour moi conserve un rôle charnière en leur insuflant une dimension à plusieurs zéro.

  • Pol

    J’ai une sympathie particulière pour cet album parce que c’est le seul de la série dont je me souviens vraiment étant enfant, mais peut être n’avais je pas lu les autres…

    Le graphisme est excellent à tous les points de vue. Celui des visages des personnages est celui que j’ai toujours préféré aux autres. Le scénario est parfaitement crédible, et l’on peut parfaitement y appréhender des explications scientifiques pourtant complexes. C’est aussi le premier voyage de Yoko dans l’espace interstellaire, la découverte de Vinéa, et la possibilité offerte d’autres aventures extra-galactiques. Roger Leloup y insuffle sa sensibilité par les retrouvailles émouvantes entre Khâny et ses parents, et l’humour est au rendez-vous avec Pol et ses boites de cassoulet.

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