Emilia Mac Kinley
On laisse ici la parole à Emilia Mac Kinley elle même :
Je m’appelle Emilia Mac Kinley. J’ai 14 ans ! Mon père est écossais et ma mère était russe… C’est elle qui m’a surnommée “Petrushka”. Ses amis russes m’ont gardé ce surnom et Yoko l’utilise pour me secouer… C’est en Amazonie et aux commandes de mon biplan que j’ai rencontré Yoko… On ne se quitte plus et je sais tout sur elle et elle tout sur moi…
Je suis aux études dans un collège en Ecosse toute l’année. Mon père a deux avions; Un Catalina, avec lequel il transporte dans le ciel amazonien marchandises et passagers, et un biplan Steerman équipé de flotteurs, avec lequel il répand à la demande de l’insecticide sur les moustiques… Pour les vacances, je rejoins mon père en Amazonie et c’est moi qui m’occupe des moustiques… J’adore piloter.
(…)Petrushka est le nom d’un ballet d’Igor Stravinsky dont voici l’histoire:
Sur une fête foraine, dans un théâtre ambulant (genre guignol) Petrushka, un arlequin (marionnette) est amoureux de la ballerine… Hélas, celle-ci est sous le charme d’un maure (parfois soldat). Petrushka embête tant la ballerine que le maure se fâche et tue Petrushka. Alors celui-ci, du moins son fantôme, revint sur la fête foraine semer désordre et panique…
Ma mère était violoniste soliste et emmenait en concert son petit personnage fétiche “Petrushka”… Quand je suis née, j’ai hérité de ce surnom, car j’étais devenue la “Petrushka” de ma mère. D’autant que j’étais très remuante… Yoko vous dira que je n’ai pas usurpé mon prénom…
Le surnom de Petrushka est donné aussi au féminin à des poupées en chiffon… Il suffit d’y croire!
Fin de citation.
Emilia apparait dans Le septième code, et depuis, elle est inséparable de Yoko.