La question de Mei-Li, je ne l'ai pas prise comme question "absolue" avec une demande de réponse oui ou non, mais plutôt comme un sujet de débat, comme précisé dans le titre du sujet: dissertation philosophique.
Inutile donc, de vouloir essayer de préciser la question pour y apporter une réponse absolue, mais plutôt de donner notre point de vue sur la question posée: Doit-on avoir peur de la technique?
En ce qui me concerne, mes sentiments sont assez mitigés. D'un coté, la technique nous a permis et nous permet encore de sauver des vies et de nous offrir un confort que nos grands-parents ne connaissaient pas, mais de l'autre coté, la technique a aussi permis la création d'armes de plus en plus destructives et a engendré une nouvelle forme de criminalité (par exemple, le piratage informatique).
En soit, la technique n'a pas de morale, elle ne connait ni le bien ni le mal, elle existe tous simplement. C'est l'utilisation dont nous, les êtres humain, faisons de la technique qui lui donne son coté "bon" ou "mauvais".
En cela, je ne crois pas qu'il faille avoir peur de la technique en soit, mais plutôt en la façon dont la technique est utilisée.
Edité samedi 07 mars 2009 : 15:48 par Le Grand migrateur
Membre de :
"Ceux qui y sont arrivés 2 fois"
Je voudrais focaliser la question sur les objets techniques plutôt que sur la technique en général. L'outil a créé l'humanité. D'abord en nous permetant de survivre face aux fauves. Sans outils nous n'étions que des singes nus. Ensuite parce que la manipulation des objets a permis aux hommes de développer des facultés cognitives comme le pouvoir d'abstraction. Nous pouvons donc dire merci à la technologie.
En dehors du fait que la technologie peut augmenter le pouvoir de nuisance des hommes envers leurs semblables, ce qui a été déjà largement mentionné ici, on peut s'interroger sur les dangers du développement technique pour l'être humain sans qu'il soit question de guerre. Au départ l'outil est un prolongement de notre corps. Il nous rends plus aptes à vivre, nous qui sommes si desarmés. Le danger vient quand l'outil cesse d'être au service de l'homme. Le développement des techniques de production ont conduit au travail à la chaine par exemple, ce qui est une négation de l'esprit créatif humain, qui pourtant vient du développement technique. L'homme devient esclave des machines. Il y a le grand danger de rester scotché des heures durant devant la télévision. L'utilisation excessive des jeux vidéos développe de nouvelles pathologies. La technologie conduit aussi à l'isolement et le manque de rapports humains directs est une cause de stress et de neurasthénie. Le danger de l'outil est qu'il nous robotise et nous fait oublier que nous sommes faits de chair et de sang et que nous avons le besoin de rester en communion avec la nature dont nous faisons partie. Par exemple, des expériences ont été menées pour augmenter la capacité d'apprentissage de jeunes enfants en les soumettant constamment à des exercices. Ce fut un échec. Les enfants avaient tout simplements besoins de câlins, un besoin qu'aucun ordinateur ou robot ne poura jamais donner. La technologie doit nous aider mais pas remplacer notre façon naturelle de vivre. Si on inventait des pilules repas, il faudrait les jeter et conserver notre façon conviviale de se nourrir.
Même si le danger de se déshumaniser par la technique est réél, ce danger crée tout naturellement la mode du retour à la nature, de la convivialité. L'homme oscille toujours entre ses extrèmes. Je suis sûr que les jeunes laisserons un jour tomber leur console de jeux pour redécouvrir les joies de la belotte ou du tarot entre amis.
Et n'oublions pas de remercier la technique qui permet aux yokotsuniens de discuter en toute convivialité.
Donnalee
Notre seule certitude, c'est qu'il n'y a pas de certitude.
Ciao. Je pense que la technique soit une conséquence inné de la Nature,
donc de nous même. En Nature existe un seul méthode, mais très efficace,
pour poursuivre la vie et l’espèce : l’évolution. Seulement l’espèces qu’ils
réussissent a étudier nouveau techniques de défense et chasse ils peuvent
survivre et se reproduire. Même c’est pour nous. L’homme primitif n’a pas
crée des outils et de méthodes de travail seulement pour satisfaire sa curiosité,
mais pour survivre et ensuite vivre mieux. Donc la technique est enraciné dans
notre DNA et nous ne cesserons pas d’ avancer. Une autre histoire c’est l’ emploi
qu’on fait d’elle. Je suis d’accord avec PF. Il n’est pas dit que si tu as un’ arme
tu as été obligé a tuer. C’est notre naturel que fait la différence. Je vous rappelle que
l’homme est l’ unique espèce que tue pour plaisir et pas seulement pour survivre.
Je crois que on ne peut pas et on ne doit pas avoir peur de la technique. Parce que
s’il est vrai que l’homme a crée la bombe H, lui même a crée pour exemple
l’ antibiotique, les machines outils, l’ ordinateur. Tous choses que on fait améliorer
la durée et la qualité de la vie. En conclusion le mal n’été pas dans la technique
(sans elle vous vivrions encore au-dessus les arbres) mais en l’ emploie que on ne
peut faire. Dernier chose. Sans une diffusion démocratique de la technique, au monde
nous aurons toujours faim, guerres, maladies !
Excusez-moi si avec mon français primitif je ne reussis pas bien a m'expliquer et pour mes fautes.
Ciao Aikido
L'homme qui a perdu la joie de rêver, a perdu la joie de vivre!
Je voulais te féliciter Aikido pour ton Français quasi impeccable !
"Les enfants sont comme les marins : où que se portent leurs yeux, partout c'est l'immense."
(Christian Bobin)
Cherrydean a écrit Je regrette Éli, mais je trouve que ta remarque est déplacée. PF a peut-être du mal à synthétiser sa pensée, mais ce qu'il dit a certainement du sens et est en lien avec le sujet proposé par Mei-Li. Maintenant, on peut être d'accord avec son propos ou ne pas l'être, mais cela est une autre histoire.
Certains ont du mal à élaborer leur pensée et d'autres à la synthétiser, respectons les forces et faiblesses de chacun. Cela dit, je suis convaincue que c'était sans mauvaise intention que tu as dit cela. Je me suis permis cette intervention, car je sais que c'est le genre de réplique qui aurait pu aboutir à des réactions négatives en escalade.
Désolée d'aimer l'esprit de synthèse et de concision... de lire un pavé de plusieurs paragraphe pour avoir l'impression de ne rien en retirer est très frustrant...
Ma remarque était peut être sèchement formulée et pas gentille (?), (décidément à mort ma fichue spontanéité), mais je ne l'aurais pas dit à n'importe qui, PF est tout à fait capable de bien structurer ses propos et de trier parmi les infos pertinentes ou non, elle n'était pas destinée à être méchante...
Enfin puisque cette discussion a l'air bien partie, ne vous gênez pas pour moi...
*fin du hors-sujet*
***
Fantôme chouette ou chouette fantôme ?
Gütiokipänjä !!!
***
Bonjour Eli
Je ne crois pas avoir eu de la difficulté à synthétiser ma pensée dans mon post du 6 mars ci-dessus. Cependant, il est vrai que je n'ai pas été concis. De fait je ne le cherchais même pas car certains lecteurs comprennent mieux avec des illustrations et exemples. Ceci a fait que le message a été plus dilué que s'il avait été très concis, mais je suis quant même surpris que tu n'y aies RIEN vu. Désolé. Alors je vais le reformuler pour toi. J'espère sincèrement que cette fois ce sera clair.
Le tout début, tu l'auras deviné, ne fait pas partie du message, étant une taquinerie en réponse à celle de Mei-li.
Au début j'exprime que, selon moi, la question de Mei-li, couvrant trop vaste, manque d'orientation. (À la toute fin je réitère que j'ai voulu "orienter" la question.) Puis j'amène l'idée que la technique (et les technologies) n'est pas à craindre parce qu'elle n'a pas d'intention propre. Mais qu'il serait sain de craindre plutôt ceux qui ont le pouvoir d'orienter la technique : les dirigeants de gouvernements et de grandes entreprises.
Et les militaires.
Car ce sont eux qui ont accès au capital nécessaire pour 1° développer technique et technologies (la recherche), et 2° l'orienter selon LEURS buts puisqu'ils peuvent être développeurs, producteurs et utilisateurs (via leur pouvoir d'achat et d'embauche).
La question est donc réorientée de "Doit-on avoir peur de la technique?" à "de quels décideurs devrait-on avoir peur et auxquels faire confiance?".
Je potentialise la question par un aperçu du potentiel de ces décideurs en mentionnant le budget militaire mondial quotidien. Les militaires ne sont pas les seuls utilisateurs de technique et technologies ; les grandes multinationales en font aussi un copieux usage. Mais j'ai voulu montrer qu'à lui seul, le budget pharamineux accordé aux militaires permettrait déjà un usage bien plus productif et pro-survie que la fabrication d'armes en citant combien d'hôpitaux on pourrait construire et combien il serait facile de régler des problème majeurs comme une meilleure réparition des ressources.
Grâce, justement, à la technique.
Puis je termine mentionnant que, bien que nous ayons les moyens de faire tout ça, il est impossible de concilier armes et utilisations pro-survie des techniques car égoïsme et grégarité ne peuvent coexister, pas plus que cupidité et mondialité.
Voilivoilouvoilà, Eli. J'espère que, cette fois, tu peux saisir le sens de ce que j'essayais de transmettre. Je regrette d'avoir exprimé mon message d'une façon qui t'a échappée et j'espère que cette fois c'est plus clair. Peut-être n'est-ce qu'une différence de formulation entre ta façon de t'exprimer et la mienne qui t'a rendue incapable de voir ce que je mentionne ici car, si je me fie aux réponses des autres lecteurs, ils semblent avoir saisi mon message. Je m'en excuse et, si tu n'avais pas compris, tu as bien fait de demander.
Edité lundi 09 mars 2009 : 04:30 par Petite Fleur
Il y a des personnes qui pleurent en apprenant que les roses ont des épines.
D'autres se réjouissent quand ils savent que les épines portent des roses
Avec l'avènement de la technique toutes sortes de révolutions sont en marche. Je prendrais l'exemple des biotechnologies, des nanotechnologies dont on parle peu et qui vont petit à petit bouleverser notre quotidien. La technique si elle est bien utilisée peut aider l'homme.
Les techniques se developpent de façon exponentielle ! Tout va très vite maintenant. Et il y a, je pense, une fracture qui s'opère entre ceux (et celles) qui maîtriseront l'outil technologique et ceux qui resteront sur le bas côté ! Les technologies peuvent être le miroir des inégalités ...
"Les enfants sont comme les marins : où que se portent leurs yeux, partout c'est l'immense."
(Christian Bobin)
Tous les messages traitent du problème des armes. Bien évidemment plus elles sont techniques plus elles sont puissantes et dangeureuses. Mais personne ne s'attaque au problème que j'ai soulevé dans mon post précédent. Faut-il avoir peur de la technique dans notre quotidien dans la mesure ou cette technique nous rend esclave et nous robotise. Pensez au travail à la chaine, à l'excès de télévision ou de jeux vidéo.
Je vois aussi des gens utiliser un taille-haie motorisé qui fait un boucan du diable, alors qu'avec un peu de temps et un bon coupe-haie manuel, on prend plaisir à jardiner. Ces mêmes personnes peuvent ensuite se précipiter dans leur voiture et se rendre à la salle de sport pour faire de la muscu.
J'ai pu assister aussi à la révolution informatique quand des gens vous expliquent que ce n'est pas possible de résoudre le problème administratif si simple pour un être sensé parce que ce n'est pas prévu dans le programme.
La technique peut nous détourner de la vie proche de la nature qui pourtant est absolument nécéssaire à l'homme. On utilise même la technique pour simuler la nature dans les appartements (réveil avec simulation d'aube et chants d'oiseaux). Est-ce un progrès que de ne plus savoir cuisiner sans utiliser du surgelé et un four à micro-onde ? Mieke serait bien d'accord avec moi. Tout n'est pas bon à prendre au XXIème siècle.
La technique simplifie alors que la nature trouve sa beauté dans sa complexité, sa discontinuité, son hétérogénéité, sa richesse. Comparez un paysage urbain avec une forêt vierge.
Le souci de l'homme est de savoir à la fois maîtriser la nature et s'y blottir. Et bien sûr, ne pas l'abimer.
Donnalee
Notre seule certitude, c'est qu'il n'y a pas de certitude.
La technique me paraît un sujet tellement vaste... Si j'ai parlé d'abord de la définir, c'est un peu par habitude. En recherche, on s'arrête pour définir de quoi on parle, sinon on peut finir par se rendre compte qu'on utilise la même expression pour désigner des choses différentes ou sensiblement différentes.
Quand je pense au développement technologique, à savoir si on devient l'esclave de tout ce progrès, je pense aux ados qui ont constamment leur ipod aux oreilles, aux personnes qui, comme moi, vont voir leurs courriels trois par jour minimum. Mais suis-je vraiment devenue l'esclave de l'ordinateur? Après tout, il me sert pour mes études, pour garder contact avec des personnes qui me sont chères. Décidément, on en revient à l'idée que c'est ce qu'on fait de la technique qui importe. Donc pas la machine, mais l'opérateur.
L'être humain ajoute à l'évolution biologique, l'évolution technique. Nous serions encore des "hommes" primitifs sans cette habileté. Nous ne connaîterions pas ni le feu, ni la roue. Non seulement vous n'auriez pas de ipod et autres moyens pour écouter de la musique quand bon vous semble, mais la musique ne se serait pas développée. Les exemples sont infinis.
Deux roses sur une branche... la première se fana et mourut... l'autre n'y survécut...
Bonjour.
Je souhaite réagir à la phrase d'AIKIDO :
''Je vous rappelle que
l’homme est l’ unique espèce qui tue pour plaisir et pas seulement pour survivre. ''
C'est présenté comme un simple rappel, comme si c'était évident.
C'est pourtant parfaitement faux, et très facile à observer.
Dans la maison où j'ai passé mon adolescence, il y avait de nombreux chats. Et ils s'amusaient à tuer des petits animeaux, pour le plaisir de la chasse, et non pour leur survie.
La preuve en est qu'il s'attaquaient même à des animeaux qui avaient trop mauvais goût, et qu'ils ne mangeaient jamais.
Les Souris, qui sont granivores, et qui ont bon goût (Pour leur palais, je n'ai jamais gouté), ils les mangeaient, certes, mais les musaraignes ? (Elles mangent pas mal d'insectes, et on un goût infect pour les chats)
Quand ils attrappaient une souris, ils la mangeaient assez rapidement, mais les musaraignes, ils jouaient avec, en les laissant s'échapper pour les reprendre aussitôt, d'autant plus longtemps qu'il ne voyaient aucun interêt à les manger (Bien sûr, les musaraignes finissaient mortes à la fin, et abandonnées par terre, jamais mangées)
J'ai maintenant une petite chatte d'appartement depuis quelques jours, elle s'amuse à tuer les mouches alors qu'elle est nourrie abondamment.
Le jeu de la chasse, et le plaisir d'atrapper et de tuer une proie sont communs à très nombreux prédateurs. C'est d'ailleurs logique au vue de la théorie de l'évolution, les espèces aimant la chasse et la pratiquant même sans necessité, pour s'amuser, dès le plus jeune âge, sont plus effiaces dans leur prédation. Un prédateur qui ne tuerait que pour sa survie manquerait d'entraînement le jour où sa Survie serait vraiment en jeu.
Tuer pour le plaisir est même beaucoup plus répandu chez les prédateurs animaux que chez les hommes...
Edité jeudi 09 avril 2009 : 23:16 par Kaldorion
Edité jeudi 09 avril 2009 : 23:16 par Kaldorion
La vérité naît de la contradiction. Donner ses arguments, c'est reconnaître que l'on peut avoir tort.
l'art est un aliment pour la piété du pauvre peuple. Détruisez l'art, déformez le goût d'un peuple, et vous lui oterez sa piété.
Tuer pour le plaisir est même beaucoup plus répandu chez les prédateurs animaux que chez les hommes...
C'est un peu exagéré. D'abord pour comparer avec l'homme il convient de préciser que les animaux sont loin d'avoir la conscience de leurs actes. Le plaisir de tuer implique la connaissance de la mort.
Ensuite, rare sont les animaux qui jouent avec leurs proies en dehors de l'"enfance". Je crois que les seuls cas souvent observés concernent les chats, les tigres et les orques. Il s'agit là d'instinct, encore que pour l'orque c'est aussi culturel.
La très grande majorité des prédateurs sont en survie chaque jour. Quand ils ont mangé, ils se reposent jusau'à ce qu'ils ont faim. Ils tuent pour se nourrir, ou pour éliminer des concurants (guerres lions-hyennes). Seuls les petits jouent à la chasse. Mais parler de plaisir de tuer c'est très anthropocentrique. Seul l'homme prend vraiment plaisir à tuer, à torturer, sans suivre un instinct, donc vraiment pour le plaisir. Mais aussi à soigner, à sauver. C'est rare chez les animaux, quoi que pas inexistant. Très très loin au dessus des autres espèces, l'homme à la liberté de choix. Il peut accomplir des actes que ne lui dicte aucun instinct. En bien ou en mal.
Donnalee
Notre seule certitude, c'est qu'il n'y a pas de certitude.
Ciao. Merci donnalee tu as expliqué très mieux de moi ma pensée.
C'est vrai que l'homme sait être sans âme( rappelons-nous de Auschwitz! )
mais il peut être très grande ( je pense a Madre Teresa, ou a Ghandi! )
Je suis optimiste, je croix en l' homme, et je pense que un jour nous
pourrons réussir à vivre en paix et donner à tous la chance de vivre vraiment sa vie!
Joyeuses Pâques à tous! Ciao
L'homme qui a perdu la joie de rêver, a perdu la joie de vivre!
Je crois moi aussi que nous pourrons vivre dans la paix un beau jour...
... mais qu'il est long à venir ce jour là !
http://www.youtube.com/watch?v=DXEtyB3cYWk&feature=related
Edité mercredi 15 avril 2009 : 18:50 par cehel2
"Les enfants sont comme les marins : où que se portent leurs yeux, partout c'est l'immense."
(Christian Bobin)
Pour répondre à donnalee...
Je maintiens ma proposition. Par contre il est vrai que j'ai peut-être eu tort d'en faire une vérité générale, pour les prédateurs en général. Je ne peux pas affirmer pour toutes les espèces de prédateurs que je ne cotoie pas, par contre, je maintiens ma proposition pour les chats (et les chiens aussi, j'ai vu pas mal d'exemples de chiens tuant des animeaux sans aucun désir de les manger, et sans qu'ils représentent une menace)
''Seuls les petits jouent à la chasse.''
Ce ne sont pas que les chatons. Dans la maison où j'ai grandi, il n'y avait pas que des chatons, ils grandissaient, et ils s'amusaient pareillement une fois adulte.
Je suis désolé, mais les chats qui tuent les musaraignes par jeu, c'est un jeu de quoi ? Ils s'amusent à la chasse. La musaraigne n'est pas un prédateur ni un concurrent du chat. Elle ne représente aucun danger, et ils le savent. Ils les tuent pour s'amuser à la chasse...
C'est bien pour cela que j'ai pris cet exemple. La réponse aurait été valable si j'avais pris l'exemple d'animeaux tuant des serpents, mais j'ai pris un chat et une musaraigne, donc, Ignoratio Elenchi.
Ma défense ne portait ni sur le bien, ni sur le mal. Juste sur la négation de la phrase ''L'homme est le seul animal qui prend pas plaisir à tuer''
Si vous connaissiez les chats de ferme en liberté, vous sauriez à quels points il prennent plaisir à s'amuser à la chasse. Les animeaux éprouvent du plaisir, ce ne sont pas des ''machînes'' à survivre.
Enfin, pour Aikido, je ne comprends pas top bien comment il afirme ensuie que Donnalle a exprimé ce que lui même voulait dire. S'il voulait dire que le plaisir de tuer est plus répandu chez les hommes que chez les animeaux, pourquoi aurait-il dit que l'homme était le seul à éprouver du plaisir à tuer ?
Le sens n'est pas du tout le même... Je vois mal comment on peut dire ''L'homme est le seul à éprouver du plaisir à tuer'' pour dire ''L'homme éprouve plus souvent du plaisir à tuer que les animeaux''
Essayons d'avoir une certaine rigueur dans notre language. Après, que nous ne soyons pas d'accord quantitativement sur le nombre d'animeaux d'hommes qui prennent plaisir à tuer est une chose, mais aller affirmer des énormités disant que les animeaux ne prennent jamais plaisir à tuer en est une autre.
Mais parler de plaisir de tuer c'est très anthropocentrique. Seul l'homme prend vraiment plaisir à tuer, à torturer
Il suffit d'observer un chat et de connaître un peu les animeaux pour voir qu'il y prend plus plaisir, et même qu'il est heureux. Je trouve au contraire très limitatif de considérer que la plaisir est quelque chose de réservé aux humains. Bien sûr que les animaux connaissent la souffrance, le peine, mais aussi le plaisir et le bien être.
Edité samedi 18 avril 2009 : 09:23 par Kaldorion
La vérité naît de la contradiction. Donner ses arguments, c'est reconnaître que l'on peut avoir tort.
l'art est un aliment pour la piété du pauvre peuple. Détruisez l'art, déformez le goût d'un peuple, et vous lui oterez sa piété.