L'eau et les droits...
 
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L'eau et les droits de l'homme...

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Cyann
(@cyann)
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J'ai entendu dire qu'on envisageait d'inclure l'accès à l'eau dans la chartre des Droits de l'Homme...

Qu'en pensez-vous?

Cyann, papillon doré aux ailes nacrées.


   
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Cherrydean
(@cherrydean)
Membre Moderator
Inscription: Il y a 20 ans
Posts: 4090
 

Très bonne idée s'il s'agit d'eau potable, mais probablement plus facile à dire qu'à faire.

Deux roses sur une branche... la première se fana et mourut... l'autre n'y survécut...


   
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Hallberg
(@hallberg)
Illustrious Member
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De près ou de loin, ça doit être le thème du sommet qui a lieu actuellement à Mexico. Je n'ai pas trop suivi.

Néanmoins la question ouvre des perspectives passionnantes. Ainsi si l'on admet que faire respecter les droits de l'homme est quelque-chose qui relève de la responsabilité des états, on en arrive à la déduction que la distribution d'eau potable relève de la notion de service public (avec tous ses enjeux moraux: ubiquité, continuité du service, égalité des citoyens devant l'accès à l'eau...). On se doute qu'il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Les besoins fondamentaux en eau "propre" d'une personne vont au delà de ce qu'elle boit, parce que l'on peut raisonnablement considérer l'hygiène corporelle comme une necessité sanitaire de base. Ce dernier besoin n'est du reste pas synonyme d'eau forcément potable, mais l'on sait que dans bien des cas, l'accès à une eau propre pas forcément potable est déjà insuffisant pour beaucoup.

Après, l'inscription de l'acccès à l'eau au titre des droits de l'homme est une avancée symbolique et morale très importante. Mais dans les faits, on est en droit de penser qu'il s'agit d'un combat d'arrière-garde.

Les droits de l'homme en général et leur caractère universel, déjà, ça restera un mythe tant que la majorité des états resteront des régimes soit dictatoriaux, soit carrément totalitaires, soit démocratiques sur le papier et dans la pratique franchement autoritaires et/ou rongés de corruption et/ou violents.

La "raison d'état", qu'elle soit à dominante diplomatique, militaire, ou économique, consiste actuellement à laisser ses scrupules de côté pour éviter que la situation n'empire. C'est pourquoi les gouvernements des démocraties parlementaires à peu près convenables continuent à traiter avec courtoisie et d'égal à égal avec les gouvernements totalitaires, alors que vous et moi, dans la même situation, serions probablement plutôt tentés de tourner le dos avec mépris à des hypocrites ou à des cyniques responsables du malheur d'une partie de leur population... La pratique prouvant qu'il est difficile de faire tomber les régimes durs sans leur taper dessus, de l'intérieur ou de l'extérieur, on peut penser que la banalisation de la démocratie parlementaire et représentative n'est pas pour demain.

Où je veux en venir, me demanderez-vous? Hé bien, au fait que la question de l'eau, si elle s'inscrit pleinement dans l'idéal des droits de l'homme, est à mon sens un combat d'arrière-garde (même si je ne nie pas que partout où on pourra améliorer le sort des gens au sujet de l'eau, ce sera bien). Pourquoi? À mon avis, à cause de deux façons d'envisager la chose:

1- Dans des pays ubuesques tels qu'il en existe finalement un peu partout, on ne parvient déjà pas à ce que les gens ne se découpent pas en rondelles. Leur parler d'eau en plus de ça, déjà qu'on ne parvient pas à faire respecter les droits de l'homme qui étaient déjà sur la liste, ça ne risque malheureusement pas de changer grand-chose.

2- En revanche, des pays "pas propres" (des pays totalitaires, des pays franchement corrompus, des pays responsables de guerres ou de conflits raciaux ou ethniques, etc) mais qui auraient les moyens, économiquement et du point de vue des ressources, d'assurer l'approvisionnement de tous en eau potable, trouveraient rapidement là dedans un moyen de redorer leur blason. Par exemple, imaginez que la Chine (qui, vu sa croissance économique, en aura un jour probablement les moyens) annonce avec fracas qu'elle assure l'approvisionnement de tous en eau de la meilleure qualité... on se dédouanera du non respect de certains des droits de l'homme en se vantant d'en respecter d'autres qui sont moins dangereux politiquement...
Quant à des pays comme l'Arabie Saoudite par exemple, du genre à piétiner alègrement les libertés politiques et - encore plus - les droits fondamentaux des femmes, on peut se douter qu'ils ont parfaitement les moyens d'avoir l'eau potable. Il serait absolument ignoble que de tels pays puissent venir parader dans les organisations internationales en disant qu'ils se mettent en conformité avec un droit fondamental tout en évitant d'aborder les droits qu'ils continuent de sacrifier.

Donc, effectivement, il y a énormément de travail. Aussi, si j'approuve totalement le fait qu'on reconnaisse l'accès à l'eau comme un droit fondamental, je pense que cette "reconnaissance officielle" risque de ne pas avoir beaucoup de conséquences, à moyen terme. ça ne va pas débloquer la prééminence du cynisme et de la violence politique dans les pays du tiers-monde en particulier. Si actuellement on a de temps en temps des exemples rassurants de démocratisation de pays isolés (Libéria...), il faut reconnaitre que ça reste des processus très lents et quasi aléatoires.

Je ne vois qu'un seul bienfait à court terme, mais vous me direz, il est quand même très significatif - et il concerne les démocraties ayant un système juridique fonctionnant normalement dans le respect de l'état de droit. Dans ces pays, en effet, reconnaitre l'accès à l'eau comme un droit fondamental devrait permettre de limiter les effets du caractère commercial de la distribution de l'eau, en limitant son assimilation à un bien marchand. Dans des pays où l'accès à l'eau est difficile pour les plus pauvres pour des raisons financières, si l'état reconnait que l'eau est un droit fondamental, on pourra l'obliger juridiquement à le garantir à ses habitants... Ce qui est j'en conviens un énorme progrès, mais qui, comme je le crains, reste circonscrit aux seuls pays qui ont déjà l'habitude de respecter à peu-près les droits de l'homme, soit, majoritairement, l'ensemble Europe-Russie-Amérique du Nord-Océanie et les quelques bons élèves des pays pauvres ou en développement... Comme on dit souvent, 20% de la population, 80% des richesses...

Opération Sisyphe
Avec la participation des ascenseurs Schindler


   
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Cherrydean
(@cherrydean)
Membre Moderator
Inscription: Il y a 20 ans
Posts: 4090
 

Bon, j'espère qu'on tolèrera ma première réponse, si courte à côté de celle d'Hallberg. N'empêche que ça résumait bien ce que j'en pensais. À certains endroits, rendre l'eau accessible à tous est très difficile et ce n'est pas toujours une question de manque de volonté.

Si les pays respectaient ce droit d'accès à l'eau, même s'il s'agit de pays "pas propres", comme tu dis, qui s'en serviraient pour rehausser l'image de leur gouvernement, il n'en va pas moins que cela améliorerait le sort de plusieurs personnes. Aux autres de ne pas être dupes des intentions de ces gouvernements. Et s'ils ne respectaient que ce peut-être nouveau droit de l'homme, ils en respecteraient au moins un. De fil en aiguille, les autres pourraient suivre, pourquoi pas? Mais je doute qu'un pays qui se soucie peu du sort de son peuple et qui ne respecte pas les droits de l'homme soit davantage enclin à respecter celui-ci.

Deux roses sur une branche... la première se fana et mourut... l'autre n'y survécut...


   
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Oresias
(@oresias)
Noble Member
Inscription: Il y a 21 ans
Posts: 1761
 

Au delà du contexte politique, le contexte sanitaire me préoccupe d'autant plus.

Cela me fait penser à un reportage que j'ai vu hier sur les systèmes de désalinisation de l'eau de mer pour en faire de l'eau potable.

Car le risque dans les prochaines décennies, c'est que les guerres se déclenchent non pas pour du pétrole, mais pour de l'eau douce.
Ce qui serait plus grave encore.

Mais ce que j'ai vu dans ce reportage m'a redonné espoir qu'on pourra peut être y échapper:
La désalinisation de l'eau coûtait cher il y a une dizaine d'années ($8 le m3). Il coûte 10 fois moins maintenant, ce qui rend déjà l'eau désalée plus abordable, et les chercheurs ont espoir que l'on arrive bientôt à des coûts de production si faibles qu'ils soient abordables mêmes pour les pays les plus pauvres.

Quant à savoir la technique utilisée, si elle est propre et si elle utilise des énergies renouvelables, je ne sais pas...


   
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Ancien membre
(@ancien-membre)
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Inscription: Il y a 17 ans
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Oresias a écrit
Quant à savoir la technique utilisée, si elle est propre et si elle utilise des énergies renouvelables, je ne sais pas...

Oui Oresias,le probleme est la, la consommation en petrole ou gaz est tres consequente. Il ya aussi le probleme de pollution car en plus des grosses consommations energetiques, il y a celui du rejet du sel en mer, celui ci risque d'alterer la faune et la flore marine.

Ici dans les Caraibes,il ya le cas du Trinidad Tobago dont 40 % del'eau est issue de processus de dessalement.

Par contre , un bon point pour les Chypriotes, ils viennent de mettre en test une unite s'aprovisionant par energie eolienne.

Pour revenir au probleme de l'eau, celui ci est reellemnt une plaie mondiale mais est (sauf recemment) mal mdiatise.

Mexico accueille donc ce forum internationale, a savoir que cette ville souffre terriblement du probleme de distribution et d'infrastructure.40% de l'eau est gaspillee car Mexico city s'est affaisee de 10 mtre ce dernier siecle. Les canalisations sont criblees de fuites.

Certains quartiers s'enfoncent d'un metre par an et d'autres n'ont qu'un pipi d'eau 1 heure par semaine. Comble du comble, beaucoup de ces quartiers defavorises sont continuellement confrontes au probleme d'evacuation des eaux usees et sont continuellement inondes ....

....une solidarire mondiale devrait ce degager de ce forum. J'ai lu qu'en Belgique par ex,une somme de 1.25 euro sera prelevee par menage par an afin de soutenir les pays en voie de developement.

J'ai oublie de dire, que je constate de visu ce probleme d'eau au quotidien. La majeure partie des habitations hors ville et en montagne ici en Jamaique sont toujours tributaire du "watertruck".


   
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Cyann
(@cyann)
Membre Moderator
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On se plaint beaucoup de notre vie chez nous, mais qu'est-ce qu'on a comme privilège, quand même! Moi je hais les coupures d'eau (je peux pas vivre sans me doucher), alors rien que l'idée de vivre sans eau potable, et au milieu des eaux usées... Toujours dans la caraïbe, il me semble que Haïti rencontre ce problème, aussi, non?

J'avais vu, il y a qqes temps aux infos, un système qui avait été inventé pour filterer l'eau: c'est une sorte de paille reliée à un tube qui doit contenir des filtres spécifiques, je suppose: on aspire l'eau slae d'un côté et on l'avale propre de l'autre. J'en étais dubitative, mais les gens se baissaient à même le fleuve pour la boire, cette eau qui devenait propre dans leur tube(Inde... Vous savez déjà...). Le type de la Tv disait que cette eau était parfaitement potable et n'avait aucun goût, sinon celui de l'eau!

Si quelqu'un en a entendu parler... mes souvenirs sont vagues.

Cyann, papillon doré aux ailes nacrées.


   
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Oresias
(@oresias)
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Oui, ça existe et il y a plein d'autres systèmes de purification de l'eau douce.
Ça n'est pas vraiment un problème, je pense, que de purifier l'eau douce.

Il y a des associations humanitaires qui font aussi des campagnes en Afrique pour leur apprendre à purifier l'eau avec du chlore et la rendre potable.

Cela dit, en Inde, cela ne les importunait déjà guère que de boire l'eau du gange directement sans filtre alors que 10 m plus loin dérive un cadavre de buffle dans l'eau.

Toutes ces techniques sont efficaces contre les germes, et aussi je crois les parasites (bilharioze, etc.), en revanche, c'est inefficace contre les toxines et agents non vivants (métaux lourds, hydrocarbures etc.), où seul un traitement dans une station d'épuration est efficace (et encore, les métaux, je ne suis pas sûr).

Mais le problème n'est pas tant de purifier l'eau douce, c'est à l'avenir d'avoir suffisamment d'eau douce, c'est pour ça que je parlais de désalinisation de l'eau de mer, mais comme le fait remarquer si justement Zeck, que faire du sel? Si on le rejette en mer, on sur-sature la mer qui devient stérile à toute vie aquatique.


   
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Cyann
(@cyann)
Membre Moderator
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Posts: 823
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Le chat qui se mord la queue... A croire que chaque fois qu'on trouve une solution, on crée dix autres pb derrière...

Je ne savais pas que le système dont je parlais avait de telles limites... Autrement dit, ça ne sert pas à grand chose... Ou presque.

Cyann, papillon doré aux ailes nacrées.


   
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criscros
(@criscros)
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Inscription: Il y a 20 ans
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le problème est de savoir si ces pays peuvent vendre ce sel à d'autres pays qui l'importent. Je pense que les rejets sont trop importants pour tout évacuer mais dans un souci de marché équitable, on pourrait, peut-être, diminuer les "tas" de sel. Je ne sais pas si ce que je dis est réaliste et réalisable, vu que les salins de Giraud en Camargue ferment, je pense qu'entre le sel de mer et le sel gemme, il y a beaucoup de production de sel sur terre sans peut-être en rajouter.
Bref, je m'exprime très mal, mais je me dis qu'avec le temps cela pourrait être une des solutions, mais certainement pas la seule.


   
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Cyann
(@cyann)
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Posts: 823
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Comment ça se passe, pour trouver du sel, normalement? C'est dans des marais salants qu'on assèche, c'est cela?

Cyann, papillon doré aux ailes nacrées.


   
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Hallberg
(@hallberg)
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Oui, entre autres, par évaporation, dans les régions qui s'y prêtent. On exploite également de vastes affleurements, ainsi que des couches de sel présentes dans le sous-sol au sein des couches sédimentaires. Cette exploitation se fait soit de façon souterraine comme une exploitation minière conventionnelle, soit par captage des cours d'eau souterrains, saturés en sel, qui les traversent. Le sel est alors obtenu par évaporation artificielle.

Opération Sisyphe
Avec la participation des ascenseurs Schindler


   
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Oresias
(@oresias)
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Il y a aussi les lacs salés accéchés (Salt Lake aux USA est un exemple, mais il y en a bien d'autres de par le Monde).

Bref, du sel, on en a en surabondance!


   
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Cyann
(@cyann)
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Posts: 823
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Est-ce que arrêter cette production de sel de ce type et récupérer celui qu'on obtiendrait en désalinisant la mer pour rendre l'au potable poserait un problème?
(autre que économique, bien entendu... je veux parler d'écologie et tout le tralala)

Cyann, papillon doré aux ailes nacrées.


   
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Kaldorion
(@kaldorion)
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Je ne pense pas qu'inclure la droit à l'eau dans les droits de l'homme soit une bonne idée. Je crois même que c'est avoir complètement perdu la notion de ce que sont les droits de l'homme.

Parceque une violation des droits de l'homme doit être un acte "positif" un acte actif.

Est-ce que je ne respecte pas les droits de l'homme d'un Malien assoiffé en ne lui donnant pas à boire ?

Est-ce que je ne respecte pas le droit au logement d'un SDF en refusant de le laisser dormir dans une des deux pièces qui constituent ma chambre ?

Avec cette façon de raisonner, il n'y a plus de logique derrière. Simplement, ça paraît logique ou normal aux contemporains, parcequ'ils ont perdu de vue ce qu'étaient les droits de l'homme. Des droits De, et non des droits à

Les droits De, on peut toujours les respecter. Il m'est toujours physiquement possible de respecter le droit du malien à chercher de l'eau. Il ne m'est pas forcément possible de lui en fournir, ou alors au prix de sacrifices... que nous mêmes ne demanderions pas aux Maliens...

Inscrire le droit à l'eau potable dans la charte des droits de l'homme, qu'est-ce que ça voudrait dire ? Pas que Kaldorion doit donner de l'eau potable aux maliens, mais que les gouvernements doivent le faire. Mais les gouvernmeents n'ont pas forcément les moyens. En tout cas le gouvernement du Mali ne l'a pas.

Surtout qu'on arrive à des contradictions. Par exemple, le droit des mèdecins maliens de venir en France pour avoir une vie plus décente (Il y a plus de mèdecins maliens en France qu'au Mali) est contradictoire avec le droit des maliens à être soignés...

De plus, inscrire cela dans la charte des droits de l'homme, c'est plaquer notre modèle sur les autres pays. Parceque cela suppose un ouvoir central fort qui gère un peu tous les besoins des citoyens, et qui est "coupable" s'il échoue, même de bonne foi...
Chez nous, pendant des mois l'eau a été non potable à cause des pluies et de la pollution. Est-ce qu'on peut appeler ça un "manquement aux droits de l'homme" de la part du gouvernement francais ?

Je crois que les droits de ce type (droits obligeant un état à une action positive) ne peuvent être que votés par un état, une ethnie, un pouvoir légitime, parcequ'ils obligent tout simplement un peuple à vivre, en gros, selon le modèle occidental étatique/dirigiste qui s'est mis en place depuis la fin du moyen âge...

Qu'est-ce que ces choses signifient au niveau des systèmes tribaux ? Le chef de la tribu manquera au droits de l'home parceque la tribu n'aura pas d'eau potable, comme auparavant ? même si c'est une tribu de 15 hommes ?

Ou alors ça voudra dire qu'un gouvernemnt officiel aura toute légitimité pour lui dire "monsieur, vous manquez au droits de l'homme, maintenant c'est l'état qui va gérer chez vous ?" ça légitime complètement le pire des colonialismes, et ça condanne tous les pays à adopter le modèle économique occidental s'ils veulent que la charte ait un sens chez eux...

La vérité naît de la contradiction. Donner ses arguments, c'est reconnaître que l'on peut avoir tort.

l'art est un aliment pour la piété du pauvre peuple. Détruisez l'art, déformez le goût d'un peuple, et vous lui oterez sa piété.


   
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