Oresias a écrit : "mais comme le fait remarquer si justement Zeck, que faire du sel? Si on le rejette en mer, on sur-sature la mer qui devient stérile à toute vie aquatique."
Tant que le niveau global des zones d'eau douce reste à peu près constant (lacs, marais) la teneur en sel de la mer ne changera pas sensiblement. L'eau désalinisée reviendra à la mer... c'est le cycle de l'eau. et quand bien même la quantité d'eau hors de la mer augmenterait un peu (si on transformait les déserts en forêts parsemés de lacs, ça ferait de l'eau éloignée durablement de la mer) ça ne changerait la teneur en sel que d'un Iota, et juste une fois...
-Edité le: Mercredi 19 avril 2006 à 00:01 par Kaldorion-
La vérité naît de la contradiction. Donner ses arguments, c'est reconnaître que l'on peut avoir tort.
l'art est un aliment pour la piété du pauvre peuple. Détruisez l'art, déformez le goût d'un peuple, et vous lui oterez sa piété.
Certes, mais le risque est surtout de voir apparaître des zones côtières à forte salinité, à proximité des centrales de désalinisation d'eau. Car où rejetteraient-ils ce sel?
Et si effectivement le taux de salinité de la mer ne risque pas d'évoluer vraiment (et risquerait même de diminuer, dans une moindre mesure), pour moi, le risque est de voir apparaître des zones stériles comme la mer morte, où la forte concentration de sel risque de tuer l'écosystème.
Peut être que je m'inquiète pour rien.
Moi aussi je pense qu'il faudra en arriver à cette solution. Le tout est de bien la gérer de A à Z pour éviter que cela se produise.
..le rejet du sel...
Il est important de faire la difference entre une theorie physique de base et de la pratique sur le terrain.
Oui, n'oublions pas que les pays qui feraient appel a cette technique sont des pays en voie de developement ou alors pauvre. Les internautes ayant voyages dans des ces pays mentiones savent pertinament bien que ceux ci n'ont certainement pas la "rigueur" des pays occidentalises. Il y a ce probleme de irresponsabilite en ce qui concerne la polution et du jemenfoutisme. ...il ya donc toujours dans mon esprit ce risque de pollution car le fait de bien gerer n'est je ne dirais pas utopique mais en tout cas un probleme bien delicat.
Si l'on considere 50 000 tonnes de sel issu de desalisation (qui n'est pas consommable d'un point de vue domestique), cette matiere pourrait alterer une region cotiere proche du lieu de rejet, mais effectivement l'ecosysteme general des oceans ne devraient pas vraiment s'en trouver altere. Mais en ce qui concerne la faune et flore aquatique proche de ce lieu de rejet, le probleme subsiste bel et bien. C'est a ca que je faisais reference....et a savoir que beaucoup d'especes animale ou vegetale ne vivent que dans des locations specifiques.
Je suis d'accord avec Zeck, et - pardonnez moi, je dis peut être une bêtise-, est-ce que ce sel pourrait s'infiltrer dans nos nappes phréatiques? Je n'ai aucune idée de l'endroit où se trouvent les nappes (près ou loin des littoraux, aucune idée), ni même si le sel peut y accéder, mais les produits chimiques le font bien (cf pesticides and co)...
Autre chose: la "grande mer" en serait peut être affectée, vu qu'avec le littoral, elle forme un ensemble écologique en adéquation vraiment très étroite, l'air de rien.
Dernière idée: le sel joue sur la densité de l'eau; je ne me vois pas dans "Le jour d'après", mais un changement de densité peut-il influer sur des phénomènes de températures et donc de climat? Un courant qui sert à rafraichir telle zone du globe, ou à en réchauffer telle autre, en gagnant ou perdant en densité pourrait avoir des effets sur des écosystèmes beaucoup plus éloignés, voire sur le climat...
Je sais, je n'ai pas fait climato je dis peut être n'importe quoi. Vos avis?
-Edité le: Jeudi 20 avril 2006 à 01:36 par Cyann-
Cyann, papillon doré aux ailes nacrées.
