D'où écrivez-vous?

Ces villages de la vallée de la Clarée sont mon coup de coeur de l'hiver dernier. Je me suis promis d'y retourner.

Même si mon enthousiasme était accentué par ma passion pour l'architecture, c'est vraiment bien, c'est une image inoubliable des villages montagnards "comme dans les contes". Avec une vraie personnalité des Alpes du Sud, rien à voir avec l'ambiance helvétique par exemple. C'est un style âpre, brut, sans artifices, dans lesquels les rares raffinements (les cadrans solaires, les fresques, les églises) font figure d'ornements précieux.

De mon côté, peu de changements : je poste toujours de mon ordinateur de bureau, connecté à ma ligne téléphonique, depuis ma chambre dans notre petite maison d'une petite fille du centre-Alsace... et je ne connais pas la vallée de la Clarée !

Mon dernier post jamaiquains avant les vacances...oui je revient sur le vieux continent ce lundi 19. Je serais certainement plus discret pendant 5 semaines mais je viendrais vous faire un p'tit coucou de temps en temps.
Bonne vacance pour ceux qui ont la chance d'en beneficier comme moi et bon courage pour les autres.

A bientot.

Moi, bientôt, si je poste, ce sera depuis Pelasque, un petit vilage de l'arrière Pays Nicois, et la seule connexion internet que j'aurai sera par téléphone portable...

Mais je suis si peu présent ces derniers temps que je ne pourrai pas l'être encore moins.

Bisous à tous.

Kaldorion.

C'est où ça?

C'est dans le Midi de la Gaule, pôvre, sur la Côte d'Azur !

Non point sur la côte, mais dans les montagnes au nord de Nice.

Oui, évidemment, quand je dis "sur la côte d'Azur", c'est un abus de langage, mais c'est quelque-chose qui est relativement bien situé par les étrangers d'habitude alors que "l'arrière-pays niçois" n'évoque apparemment rien... D'ailleurs on parle aussi de Région "Provence-Alpes-Côte d'Azur" pour désigner des territoires qui étaient autrefois la Provence, le comtat-Venaissin, le comté de Nice et même une partie du Dauphiné (Briançon).

-Edité le: Lundi 26 juin 2006 à 16:46 par Lucterios-

de genève, suisse

bonjour à tous les suisses et spécialement aux neuchatelois ma mère vient de la bas

j'aime bien les français aussi quand même... de toute façon à genève on est un peu entouré de la france alors on s'y habitue

Ouais, c'est légèrement enclavé comme canton...

Je vis à Montreuil, en Seine Saint Denis, en France
et là j'écris de Paris lol

J'écris de Verdun, une banlieue « réputée » de Montréal, mais qui s'améliore petit à petit par la diversité culturelle (enfin, surtout asiatique... ^_^)

Je ne savais pas que le toponyme "Verdun" existait outre-atlantique. Curieux, parce qu'il a une origine gauloise, chez nous. C'est à ma connaissance de Verodunum, latinisation d'un suffixe gaulois courant désignant un oppidum - mais Lucterios en sait probablement plus.

Ce qui est "marrant", si l'on peut dire, c'est qu'en Europe, ce qui est connu, c'est Verdun sur Meuse, lieu d'une bataille absolument attroce pendant la première guerre mondiale, bataille pendant laquelle, lors de ce qui apparait aujourd'hui comme un abominable combat fratricide à coups de bombes, de balles et de gaz asphyxiants. L'enfer de Verdun, comme on dit par chez nous.

Or, il y a une dizaine d'années, la mairie s'est mise en tête de trouver pour cette ville un slogan qui fasse jeune et dynamique, et a proposé: "Verdun, une ville d'enfer". Bon, n'importe-qui penserait à un humour maccabre pas très fin, mais non, apparemment, ça n'était même pas intentionnel... Sachant cela, un ami originaire de cette ville m'avait d'ailleurs raconté que l'appel à suggestions avait donné lieu à quelques autres trucs du même goût, mais volontaires cette fois, destinés à faire comprendre le caractère inopportun de la proposition d'origine: "Verdun, la ville qui pète le feu", "Verdun, chez nous ça gaze", "venez vous éclater à Verdun", "Verdun, c'est mortel", Verdun, vous n'en reviendrez pas"...

Heureusement pour la mémoire de ceux qui ont été les victimes de ce que l'on a appelé le suicide de l'Europe, l'histoire du slogan n'a pas eu de suite...

Verodunum signifie tout bêtement "le fort des hommes", dans le sens viril, mâle, pas être humain (mon Dieu que le français est bête et limité...), ce qui était finalement prémonitoire...

Dunum, Dún en irlandais est un lieu fortifié, généralement situé en hauteur ou dans un endroit difficilement accessible. C'est ce qui correspond au château fort médiéval, mais il ne faut pas s'imaginer Coucy, c'est un truc assez minable qui sent le fumier etc..., rien à voir avec les belles villes construites par les Romains et... [Baf !]... Mais, non, ma puce, je plaisantais, je t'assure...

Mais bof, cela ne valait vraiment pas le coup de s'entretuer ici à un endroit qui a scellé la séparation de l'Europe entre monde roman et germanique (843). Mais tout cela, c'est de la faute de César qui a empêché la fusion des mondes celtique et germanique à une autre époque. Enfin, c'est encore une autre histoire.

-Edité le: Mercredi 16 août 2006 à 00:52 par Lucterios-

Faut avouer que pour le coup, il n'était pas si évident de savoir si ça vient de "Vir" (le mec viril et velu qui s'intéresse au foot et aux grosses voitures, beuhââââr) ou de "Ver" (le Printemps, celui où vous pouvez payer en trois fois sans frais avec votre carte de fidélité).

Seule une étude historique et archéologique (savoir s'il n'y avait pas plutôt des Galeries Lafayette à Verdun à l'époque romaine) permettra de savoir laquelle des deux étymologies est la bonne.

Curieusement, j'ai l'impression que ce que je viens de dire n'est pas très intelligent... Allez savoir pourquoi...

-Edité le: Mercredi 16 août 2006 à 21:47 par Hallberg-