Aventures Électroniques est en fait un recueil de 6 histoires. Chronologiquement, elles sont parues dans le journal de Spirou entre 1970 et 1973. Vous constaterez l’évolution rapide du dessin pendant ces 4 années. À noter que Maurice Tillieux a participé aux dialogues de 2 histoires (Voir les détails ci-dessous).
Pour remettre tout cela dans l’ordre, les histoires Hold-up en hi-fi, L’Ange de Noël, La Belle et la Bête et Cap 351 sont parus en 1970 avant Le trio de l’étrange. Puis parait Du miel pour Yoko toujours en 1971, avant la publication de L’orgue du Diable. Enfin L’Araignée qui volait, a été publiée juste après la Forge de Vulcain, lançant ainsi l’édition des Aventures Électroniques…
Date de sortie : 1974
Editions : Dupuis
ISBN : 2-8001-0669-7
Numéro Spirou : 1693, 1706, 1709, 1715, 1747, 1860 à 1864
HOLD-UP EN HIFI (avec la participation de Maurice Tillieux) - Yoko aide la police pour retrouver les auteurs d’un hold-up qui ont utilisé une méthode plutôt originale pour réaliser leur casse. Cette histoire est la première apparue dans le journal de Spirou en 1970 dans le numéro 1693.
L'ANGE DE NOËL - C’est une mignonne petite histoire de 2 planches où Yoko fait sa bonne action pour le soir de Noël. Cette histoire est parue dans le numéro 1706 du journal de Spirou, du 24 décembre 1970. Ce numéro été un spécial Noël.
LA BELLE ET LA BETE (avec la participation de Maurice Tillieux) - Un monstre mi-homme mi-gorille d’une force incroyable s’attaque à un policier. Yoko intervient… Cette histoire est parue dans le numéro 1709 du journal de Spirou en 1970.CAP 351 - Des terroristes prennent le contrôle d’une fusée expérimentale pour réaliser leur attentat. Cette histoire est parue dans le numéro 1715 du journal de Spirou toujours en 1970.
DU MIEL POUR YOKO - Dans cette aventure, Yoko démasque un chercheur véreux qui utilise des abeilles pour sortir des microfilms de son laboratoire. Cette histoire est parue dans le numéro 1747 du journal de Spirou en 1971. Elle a été réalisée entre Le trio de l'étrange et L'orgue du diable. Un article est disponible sur le site à propos des abeilles de Roger Leloup.
L'ARAIGNEE QUI VOLAIT - Pol surprend, lors d'un reportage photo nocturne, une araignée géante en train de cambrioler une bijouterie… Cette histoire est parue dans les numéro 1860 à 1864 du journal de Spirou en 1973. Le numéro 1860 était un numéro spécial science fiction, de 100 pages, dont la fameuse double couverture était illustrée par Roger Leloup. Ce récit est inspiré d'une histoire que Roger Leloup avait imaginée pour Jacky et Célestin, à l'époque où il dessinait pour Peyo.
• Les Aventures Electroniques font partie de l'intégrale N°6 - ROBOTS D’ICI ET D’AILLEURS, mais aucune image de cet album n'apparait sur la couverture.
30 Vote(s) (Note exacte: 3.27/5)
Lucterios
Mon histoire préférée est celle du miel pour Yoko. J’aime mieux, de toutes façons,quand Roger Leloup scénarise ses propres histoires.
Paul
Je remercie R Leloup et Dupuis d’avoir osé publiée cette collection d’histoire. Je suis sur que d’en d’autres cas ce n’est pas fait.
Alors même s’il y a eu une première déception lorsque je me suis rendu contre que ce n’était pas une histoire complète,il me manquerait s’il n’était pas là. J’aime bien revenir sur l’ange de Noël, c’est la seule il me semble où on voit Yoko les mains dans le camboui. Et le petit ange est si gentil.
Cherrydean
J’aime bien ces histoires même si le style policier qui y prédomine me rejoint moins. Mon histoire préférée demeure L’ange de Noël.
Il est intéressant de voir l’évolution de Yoko dans le dessin et puis, on y voit beaucoup Yoko l’électronicienne à l’oeuvre dans son domaine.
Kundin
L’un de mes albums préférés, et pourtant celui qui obtient la note moyenne la plus basse attribuée par les lecteurs de ce site sur l’ensemble de la série ! Une belle injustice, même si je comprends les raisons de ce désamour de la part du public. Un format différent en six courtes histoires et des scenarios qui, s’ils font la part belle aux mystères et aux aventures, prennent place dans un cadre bien moins exotique que celui de la plupart des autres albums. Yoko nous est présentée dans sa vie de tous les jours : en train de faire un retrait à la banque ; occupée à sa tâche d’électronicienne ; préparant la veillée de Noël ; en balade nocturne en ville ou en promenade à la campagne par un après-midi orageux… On est loin des expéditions spatiales et des grands projets internationaux ! Même si elle finit inéluctablement par être rattrapée par l’aventure, Yoko nous apparaît dans une dimension plus humaine qui donne à cet album son charme unique.
MICH
Moi aussi,j’aime cet album.
J’aime cette Yoko du quotidien.
Celle où je me disais,vers 15,16 ans”moi aussi bientôt j’aurai mon amigo ou ma Dax et je roulerai à côté de Yoko”
Non,vraiment il n’est pas inférieur aux autres.
Il est différent.