La Fille du Vent
Cette catégorie rassemble tous les éléments de l'album "La Fille du Vent", soit les personnages, les engins, les décors et les cartes.
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Les hydroptères du professeur Seiki Tsuno
La Fille du vent est l’album de la collection qui met en scène le plus grand nombre de navires. Le Yamato a déjà été évoqué, il constitue le seul bâtiment qui a existé réellement.
Pour les autres, Roger Leloup s’est inspiré de bateaux existants, en les modifiant selon le besoin.
Les hydroptères (ou hydrofoil en anglais) sont des navires à ailes portantes, c’est-à-dire qu’ils peuvent déjauger complètement (avoir la coque hors de l’eau). La résistance de l’eau est ainsi diminuée, ce qui leur permet d’atteindre des vitesses de pointe avoisinant les 50 nœuds (soit près de 100 km/h). Ce sont, avec les aéroglisseurs, les navires les plus rapides que l’on trouve dans une marine militaire. Ils ont une propulsion mixte, à hélice en croisière, et à hydrojet pour les grandes vitesses. Ceux qu’utilise le père de Yoko sont inspirés d’un hydroptère construit par la marine italienne en 1974, le Sparviero. Ce navire fut développé dans les années 60 et le prototype fut mis en service 1974.
Le Sparviero a été désarmé en 1991. Il ne reste des 5 unités de la série que le Grifone et le Condor, placés en réserve. Il semble que la marine italienne ne soit plus intéressée par ce type de bateau car ils sont remplacés par des navires « classiques ». Par contre, il a intéressé la marine japonaise (!) qui en a construit trois sur le modèle du Sparviero, au début des années 90, actuellement en service.
Roger Leloup les a modifiés ainsi :
- Ils sont plus longs que le modèle original (entre 28 et 30 mètres), ce qui a permis de rajouter deux lance-missiles à l’arrière du navire.
- L’équipement électronique a été modifié : le radôme qui est en haut de la mâture est copié sur une conduite de tir de fabrication néerlandaise. Par contre, la parabole située devant ce radôme est d’origine, c’est la conduite de tir du canon, un Oto-Melara de 76 mm.
- Les caissons où sont contenus les missiles sont des copies de ceux des missiles français Exocet (modèle Mer-Mer 38).
- Les missiles que lancent les navires (page 34) sont des missiles antinavires américains Harpoon. Roger Leloup a pris soin de distinguer le booster, en bleu (moteur fusée d’appoint au propergol solide) du missile en lui-même, propulsé par turbo réacteur. Celui-ci (dans sa version tirée par bâtiments de surface) mesure 4,58 m de long pour un poids de 620 kilos. Il a une portée de 111 km. Développés par les constructeurs MacDonnell-Douglas et Boeing dans les années 70, il est toujours utilisé par la Marine américaine et a été exporté dans de nombreux pays.
Merci à Lucas
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Le cuirassé Yamato
Le cuirassé Yamato, le plus grand jamais construit par l’armée japonaise avec le Musashi qui était de la même classe. Son étude a démarré en 1934 et sa conception en 1937, sa mise à l’eau à eu lieu le 8 août 1940. Tout ceci a était fait dans le plus grand secret. Le Yamato détenait beaucoup de record, entre autres celui des plus gros canons jamais montés sur un navire de guerre, 46 cm !!
Suite à l’invasion des américains à Okinawa le 1 Avril 1945, les japonais lancent une opération kamikaze baptisée “Ten-Go”.
Comme l’explique Yoko, le Yamato est parti, pour renforcer l’attaque, le 6 avril 1945 accompagné du croiseur léger Yahagi et de huit destroyers, mais sans appui aérien, et avec juste assez de carburant pour un aller simple.
Il a été repéré une première fois par des sous-marins américains puis une deuxième fois par des avions au matin du 7 avril. Pour intercepter l’arrivée de la flotte, les américains envoyèrent 400 avions et 6 bateaux.
La bataille commença vers midi, et le cuirassé Yamato sombra deux heures plus tard, touché par plusieurs bombes et une dizaine de torpilles. Deux de ces torpilles firent exploser le magasin principal de munition et, entraînèrent la mort de 75% de l’équipage et un gigantesque nuage de fumée. Le Yamato avait à son bord 2750 hommes d’équipage, d’autres chiffres parlent de plus de 3000 mais seul 269 survécurent…
Une expédition japonaise a retrouvé le Yamato dans les années 80 et a rapporté que le bateau était en deux morceaux. Nous recherchons des images de l’épave.
Le Musashi, son frère, sombra aussi, le 24 octobre 1944, pendant la bataille de la mer de Sibuyan.L’épave du Yamato héberge, sur son pont, la base sous-marine d’Ito Kasuky, dans La Fille du vent.
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Mitsubishi A6M Zero
Le Mitsubishi A6M fut un avion de chasse monoplace embarqué destiné à équiper les porte-avions de la Marine Impériale Japonaise en préparation de la 2° guerre mondiale. Il vola pour la première fois le 1° avril 1939, et fut d’abord mis en service en Chine en juillet 1940 sous le nom de “Zéro-Sen” (bien que les Américains lui donnèrent le nom de code “Zeke”).
Dès son apparition, il surclassait tout les chasseurs adverses, même les appareils américains, grâce à sa grande maniabilité et une autonomie de vol sans égale. Ce fut lui qui escorta les bombardiers nippons lors de l’attaque de Pearl Harbour le 7
décembre 1941, et il fut l’avion de chasse le plus construit par les Japonais durant la guerre (10.937 unités).
Mais son succès fut tel qu’il en devint la victime :l’Etat-Major nippon s’obstina en effet à en poursuivre la construction tout en tentant de l’améliorer constamment jusqu’à la fin du conflit, bien que surclassé à partir de 1943 par les chasseurs américains “Hellcat” et “Corsair”. Face à ces nouveaux appareils ennemis, sa puissance de feu (deux canons dans les ailes et deux mitrailleuses sur le fuselage) devint insuffisante, et la légèreté de sa construction qui le rendait si maniable avait pour prix l’absence de protection réellement efficace tant pour l’avion que pour le pilote lui même (ainsi, contrairement aux appareils américains, le poste de pilotage du Zéro n’était pas blindé, sans parler de ses réservoirs non auto-obturants).
Le massacre de beaucoup d’entre eux couta la vie à de nombreux pilotes expérimentés jusqu’à ce que le Japon, outre le manque de rendement industriel qui ralentissait la production de ces avions, ne disposa même plus de suffisamment de pilotes qualifiés pour les remplacer. Les derniers d’entre eux furent finalement utilisés comme “kamikazes”(avion-suicide), et c’est à bord de l’un d’eux qu’embarqua Aoki, l’ami d’enfance de Yoko, dans la fille du vent.Merci à Pol pour cet article
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Monsieur Tcheng
On rencontre Tchen Wou-Tcheng dans La fille du vent. Géophysicien, il effectue des recherches sur les typhons. Il côtoie Seiki Tsuno, le père de Yoko, depuis de nombreuses années, déjà à l’âge où Yoko n’était qu’une petite fille.
Ne prenant pas part aux recherches de Seiki Tsuno, Monsieur Tcheng ne peut qu’observer ses avancées et constater progressivement les dangers que cela provoque sur le climat et les risques qu’encourent les régions côtières de la Chine et du Japon.
Il décide pour cela de trouver une solution afin de mettre fin à cette bataille et fait venir Yoko.
Pour cela, Monsieur Tcheng travaille avec les services météorologiques de l’aviation japonaise, en la personne du Colonel Tagashi, et organise l’arrivée de Yoko, Pol et Vic à Hong-Kong (commentaire par Sen). -
Ito Kazuky
Ito Kazuky apparaît dans “La Fille du Vent” et dans “L’Or du Rhin“. On le découvre dans “La Fille du Vent” face au père de Yoko : Seiki Tsuno.
Homme d’affaires japonais, il finance les recherches de Seiki Tsuno. Ces recherches ont pour but de comprendre les typhons, catastrophes naturelles menaçant très fréquemment le Japon, afin de pouvoir les contrer et les supprimer. Mais pour les comprendre il a fallu d’abord les créer. Ito Kazuky a vu là le moyen de créer une arme qui montrerait la suprématie militaire du Japon aux yeux du monde.
Le groupe de recherche se scinde alors en deux groupes : Les pro et les anti armes-typhon. Les deux hommes se lancent dans une lutte sans merci. Kazuky usant de procédés irréguliers et méprisables, il va même jusqu’à se payer les services de ninjas, une secte d’assassins.
Kazuky organise une démonstration où il convie un ministre, des conseillers militaire et la presse, où s’affrontent ses missiles-typhon et les missiles anti-typhon de Seiki Tsuno. Mais Kazuky souhaite remporter à tout prix cet affrontement afin de décrocher des contrats. Il va pour cela tricher et modifier la trajectoire des armes anti-typhon de Seiki Tsuno afin de montrer sa suprématie sur son concurrent.
Yoko et ses compagnons interviennent afin de l’empêcher de nuire. Le père de Yoko en ressort humilié.Yoko le retrouve quelques années plus tard, à Cologne en Allemagne (Album “L’Or du Rhin”). Toujours homme d’affaire acharné, il se déplace à travers l’Allemagne à bord d’un train, le Rheingold (L’Or du Rhin). Il prévoit de fusionner avec une firme allemande.
Après que sa secrétaire et interprète Minako Yasuda ait été agressé dans une église, il propose à Yoko Tsuno de la remplacer jusqu’à ce que la transaction avec la firme allemande soit conclue. Yoko, connaissant l’individu et son manque de scrupules surtout concernant les armes, décide d’accepter son offre afin de mieux le contrer en cas de problèmes.
Le fait qu’il voyage dans un wagon blindé, sous haute protection armée ne présage rien de bon. Mais on découvre un Ito Kazuky légèrement différent de celui rencontré au Japon : toujours sûr de lui mais plus protecteur envers Yoko.
Il conserve tout de même une part de mystère dans ses agissements et ne laisse rien paraître de ses affaires en cours et de ses intentions. Il n’hésite d’ailleurs pas à agir contre Yoko en la mettant dans des situations délicates (commentaire par Sen).
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Masako Tsuno
Masako Tsuno est la mère de Yoko et n’a eu d’enfant qu’elle. On sait peu de chose de cette femme, bien qu’on apprenne à la découvrir dans L’écume de l’aube (roman). On la retrouve également dans La fille du vent.
Toujours à l’ombre de son mari, Seiki Tsuno, et de son équipe scientifique, Masako est une femme occupée et était une mère “débordée”. Elle aime toutefois tendrement sa fille qu’elle a nommée “Yoko” en se remémorant le nom de la poupée qu’elle préférerait étant petite (commentaire par Cherrydean).
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La Fille du Vent
Seiki Tsuno, le père de Yoko dans La Fille du Vent, travaille sur la maîtrise des typhons près de son l’île natale au Japon. Yoko est appelée en secret pour essayer de raisonner la bataille entre les faiseurs et les destructeurs de typhons.
C’est la première aventure où l’on retourne aux origines de Yoko à savoir le Japon. On en saura un peu plus aussi sur son enfance et sa famille.
Album paru en 1979.
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DC-10 Swissair
Ce DC-10-30 apparait uniquement dans La fille du vent où il emmènera le trio ainsi qu’un homme de main de Tchen Wou-Tcheng, en classe économique, depuis Zurich en Suisse jusqu’à Hongkong sur le fameux aéroport de Kai Tak, par le vol 312 de la Swissair.
C’est un triréacteur, construit à 386 exemplaires par McDonnell Douglas. Il succède au DC-8 et sera remplacé par le MD-11 en 1990. La carrière de cet appareil sera fortement freinée par l’accident dramatique du vol 191 d’American Airline. Swissair utilisa ce type d’appareil jusqu’en 1992, elle en possédait 10 de cette version.
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Colonel Tagashi
Le colonel Tagashi est pour la première fois présent dans la série au début de La fille du vent. Comme il travaille pour les services météorologiques de l’aviation japonaise, il est bien placé pour apprécier le danger du duel que se livrent l’industriel Kazuky et le père de Yoko, géophysicien, pour fabriquer ou détruire des typhons. Tout comme Seiki Tsuno, il a tendance à penser que les Occidentaux ne devraient pas être mêlés à une affaire considérée comme strictement japonaise.
Nous retrouvons le colonel Tagashi également dans Le canon de Kra, aux cotés de Peter Hertzel, pour confier une nouvelle mission à Yoko (un “double retour” puisque Hertzel aussi avait déjà été rencontré dans un album précédent, soit Le feu de Wotan. Il a son idée sur l’emploi que le trafiquant d’armes Sakamoto entend réserver aux obus géants que ce dernier se fait livrer par une firme allemande. Aurait-il quitté les services météorologiques pour entrer dans ceux de la Défense ?
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Le moine bouddhiste
Le moine bouddhiste,
Dans La fille du vent, Yoko est parachutée sur l’île du Songe, son île natale. Alors que des ninjas tentent de la prendre au piège, Yoko trouve refuge dans un temple bouddhique. Le moine en veillée saura être assez rusé pour la protéger et lui ouvrir le chemin vers sa maison où elle pourra rejoindre Aoki (commentaire par Cherrydean).